let's just ignore everything. (r)

Un mal de tête atroce. Ce matin en te réveillant, tu n’avais qu’une seule envie, c’était de resté dans ton lit et ne plus en sortir.  Malheureusement, ce n’était sans compter, une servante maladroite qui fit tomber le plan de travail en te faisant sursauter. Agacé, tu te levais à contre cœur. Habillé simplement d’un long tee-shirt blanc. Tu traversas le long couloir, tout en descendant les escaliers. Le regard dans la vie. Dans le coaltar. Tu te dirigeas vers la trousse de pharmacie pour prendre un cachet pour la tête. Ignorant évidemment toute ta famille qui semblait être en forme. Evidemment, tu avais ton appartement, mais tu passais beaucoup de temps ici, pour le plus grand malheur de ta mère.  Tu remontas ensuite vers ta chambre. Tu te dévêtis entièrement pour aller prendre une bonne douche qui te détendait aussitôt. Le mal de tête qui commençait à s’en aller. Tu en sorties vingt minutes plus tard. En forme, mais avec une faim de loup. Enfilant rapidement une robe en cuir, chaussure à talon. Une veste plus chaude. Tu décidas d’aller prendre quelque chose à manger. Il t’était hors de question de rester ici une minute de plus. Surtout en leur compagnie. Tu en sortie plus vite que l’éclair. L’air de New-York était aussi frais qu’à son habitude. Tu pressas le pas. Direction ce café. A peine arrivé, que tu remarquas une belle blondinette qui semblait être triste. Tu soufflas, la pauvre te disais-tu. Sans trop savoir pourquoi, tu avais réellement de la compassion pour elle. Tu aimais sa présence. Tu t’approchas timidement en demandant d’une voix assuré « Cette place est libre charmante blondinette de mon cœur ? » En attendant qu’elle réalise que c’était toi. Un petit sourire au coin. Tu serais toujours là pour elle. Qu’importe ce qu’on pouvait dire, tu pouvais être une bonne amie ou la pire des garces.

Perdue dans ses pensées pendant un moment, elle se demandait si un jour elle arriverait à tourner la page, ou si elle le souhaitait vraiment. Six mois étaient passés depuis son départ, et bien que Lennon arrivait de mieux en mieux à l'accepter, ce n'était pas facile pour autant. Certaines journées se déroulaient sans le moindre accrochage, elle était en mesure de passer par dessus ses états d'âme et de continuer sa journée, alors que d'autres lui donnait l'impression de retomber à la case départ. Elle secoua la tête, comme si ce geste allait chasser ces pensées de son esprit. Elle pensait souvent à la contacter, elle avait arrêter de compter le nombre de fois ou elle avait essayer de lui envoyer un message puis par résignation avait tout simplement abandonné. La blonde s'apprêtait en envoyer un autre message à sa soeur lorsqu'une voix familière l'interpella. Immédiatement, Lennon releva les yeux vers la brune qu'elle connaissait maintenant trop bien. « Il y a toujours une place pour toi. » Dit-elle en souriant du mieux qu'elle pouvait. Lennon et June ça n'avait jamais été très compliqué entre elles. Sans trop savoir pourquoi ni comment, elle avait prit une place dans sa vie que la blonde ne regrettait pas.  Mais cela n'empêchait pas la blonde de ne pas vouloir montrer ses émotions. Lennon était comme ça. Ce genre de personne qui était un livre ouvert mais qui s'efforçait de garder ses sentiments pour elle, exprimer ses sentiments ça n'avait simplement jamais été sa force. « Alors, comment vas-tu? » Demanda-t-elle après un moment, en prenant une gorgée de son café, autant éviter de parler d'elle et franchement, elle depuis les quelques temps qu'elles ne s'étaient pas vu Lennon avait envie de savoir comment se portait June.

Contrairement à la blondinette, tu n’avais jamais réellement été amoureuse. Tu avais juste été trahie par Bessie, une amie que tu appréciais plus que nécessaire. Elle avait osé poster une vidéo d’elle et toi en pleine action. Et tu ne l’avais jamais vraiment accepté. Déjà que ta mère te disait sans cesse la honte qu’elle avait eu de t’avoir. Tu avais préféré jouer l’indifférente. Alors au combien tu étais mal face à ces parents. Et tu te rendais compte que tu avais peur de l’engagement. Cette peur qui te prenait chaque jour un peu plus. Voilà pourquoi, tu aimais ta liberté, il n’y avait aucun contraint. Tu vivais sans te préoccuper ce que pouvait penser les autres sur toi. Toutefois, tu te préoccupais des autres. Que ce soit d’Alexis, de Lennon. C’était des filles adorables qui méritaient le bonheur. Mais tu sombrais en leur présence. Tu n’étais pas la meilleure des compagnies. Tu en avais conscience, mais tu ne voulais absolument pas te trouver seule. La solitude te terrifiait. Elle accepta sans broncher. Tu souriais, contente. « J’espère bien ! » En t’installa en face d’elle. Commandant en même temps un capuccino vanille, ainsi qu’un croissant. Tu mourrais de faim. N’ayant pas pris ton petit déjeuné. Préférant sortir de chez toi, pour ne pas avoir des reproches de ta mère encore et toujours. « Tout va parfaitement bien, par contre ça n’a pas l’air ton cas ? » En faisant une mine triste. Ce que tu détestais par-dessus tout, c’est de voir une de tes amies mal. Tu étais ainsi ? Tu préférais avoir mal. Tu pouvais supporter la douleur autant que nécessaire.

Lennon baissa le regard aux derniers mots de son amie. Décidément, elle n'arrivait pas à cacher son jeu aussi bien qu'elle l'aurait souhaité. Elle qui pensait pouvoir s'en tirer, elle n'avait pas bien vu. Elle tourna la cuillère distraitement dans son café. Par où commencer, elle ne le savait même pas. « C'est juste un poste de trop. » Murmura-t-elle en fixant son téléphone. « C'est... compliqué. » Dit-elle en secouant la tête. Elle ne savait pas trop comment en parler, à-vrai-dire il y avait tellement d'idées qui se bousculaient dans sa tête qu'elle n'aurait pas su comment le lui expliquer. Lennon n'avait jamais été douée à faire part de ses sentiments, mais dans les faits, ils étaient simples. Elle était toujours amoureuse d'une personne que ne faisait plus partie de sa vie et elle devait tourner la page et continuer d'avancer, coute que coute et même lorsque des journées comme celles-ci se présentaient. Elle n'avait pas envie de passer la journée à se morfondre et elle ne le ferait pas une seconde de plus. « Tu as quelque chose de prévue aujourd'hui? » Demanda-t-elle, changeant par la même occasion de sujet et prenant une chance, après tout, la compagnie de June si les circonstances lui ferait le plus grand bien, si il y avait une chose qu'elle adorait de cette petite brune c'est que rien n'était jamais compliqué et qu'elle pouvait tout simplement laisser ses soucis de côté pendant un moment, et c'est tout ce dont elle avait de besoin en ce moment, de la bonne compagnie.

Tu avais toujours eu ce don pour deviner quand quelque chose n’allait pas. C’était l’une de tes qualités, tu étais doué que pour ça. Parce que niveau amitié, tu avais tendance à n’être pas l’amie idéale. Dans un sens, tu l’étais. Très protectrice, souvent à l’écoute, mais d’un autre côté tu étais autant manipulatrice qu’à force, tu allais les perdre. Si elle ne voulait pas en parler, tu n’allais pas la forcer. Tu comprenais que par moment certaine chose était difficile à dire. T’étais comme elle. T’aimais pas montrer tes sentiments. La seule fois, où tu avais failli tomber amoureuse, la fille t’avait trahi. Cette vidéo qui circulait sur le net sans cesse. Beaucoup te reconnaissait. Fière ? Pas réellement, c’était une certaine notoriété que tu aurais aimé ne pas avoir. « Je comprends ma belle. » En souriant amicalement, tout en posant ta main sur la sienne pour lui faire comprendre qu’importe ce qu’elle avait, t’était là pour elle. Le serveur arriva ensuite avec ton croissant et ton cappucino vanille. En étant une grande affamé, tu le mangeais assez rapidement. Tout en buvant une gorgée de ta boisson chaude. « Chanceuse, je n’ai rien de prévue. Alors, je suis toute à toi à partir de maintenant. » Tu savais qu’elle voulait se changer les idées, rien de mieux qu’une journée entre fille sans empêchement, sans prise de tête. Une journée pour s’évader. Tu le faisais souvent. Tu étais cette fille qui ne se prenait rarement la tête. Du moins physiquement, parce qu’inconsciemment, c’était souvent un carnage.

Lennon n’était pas le genre de personne à parler de ses sentiments facilement. Elle était plutôt du genre à agir sur le moment et essayer de se changer les idées du mieux quelle pouvait. Elle essayait de s’entourer du mieux qu’elle pouvait, avec des personnes qu’elle aimait, tout pour ne pas se retrouver seule avec ses pensées, elle n’était pas prête à y être confrontée même si elle savait qu’à un moment ou autre elle devrait les affronter, une bonne fois pour toute mais ce ne serait définitivement pas aujourd’hui. La blonde retourna son attention vers June, elle était réellement heureuse d’être tombée sur elle ce matin. Elle avait pensé à elle récemment, ce disant qu’elle devrait prendre de ses nouvelles et puis cette idée lui était sortie de la tête. Lennon bien qu’elle se tenait loin des rumeurs et des histoires non fondées avait entendu parler d’une certaine vidéo qui concernait la brune devant elle. Bien entendu, ce n’était pas non plus son genre de relancer les gens sur ce genre de chose, elle le garderait donc pour elle, ce n’était pas utile d’en parler, elle ne l’avait pas vu non plus, ça aurait été de rentrer dans sa vie privée et elle s’y refusait. Elle avait beau tenir un blog, elle était bien loin d’avoir le même genre d’objectif que Gossip Girl. Un sourire apparu sur les lèvres de la blonde lorsque June lui confirma qu’elle était libre pour la journée. Elle n’avait pas d’idée précise de ce qu’elle voulait faire mais au moins elle savait que ce serait une belle journée. « Je n’avais pas d’idée particulière, on pourrait toujours aller se promener et si il fait trop froid on rentrera? » Proposa-t-elle en jetant un coup d’œil vers la fenêtre. L’air était froid mais le soleil brillait et la blonde avait eu l’impression d’être trop enfermée à l’intérieur ces derniers temps. Quoi que si June avait d’autres suggestions, elle était complètement ouverte à les entendre.

 Certaine de tes amis t’avaient tourné le dos à cause de la vidéo. D’autre voulait tenter l’expérience avec toi. Même si c’était vrai le fait qu’on pouvait compter ces véritables amis sur le bout des doigts. Tu t’en rendais compte. L’amitié était quelque chose d’incertain. Encore plus que l’amour. Voilà pourquoi, tu préférais être libre. De ne pas t’en soucier. T’aimais cette sensation que rien ne te touchait réellement. L’indifférence, voilà ce que tu aimais montrer. Ta faiblesse était les femmes. Tu avais sans cesse un nouveau crush. Pourtant Lennon était ton amie, une proche amie. Il ne s’était jamais vraiment passé quelque chose entre vous. Elle sortait d’une rupture. Elle semblait ne pas vouloir l’oublier. Tu ne connaissais rien en l’amour de toute manière. Jamais tu ne jugeras une personne. Puis, tu étais surtout en relation libre avec Lysandra. Une fille qui te ressemblait énormément. T’étais drôlement attaché à elle. Mais rien de plus. Tu ne tomberais jamais amoureuse d’elle. Même s’il ne fallait jamais dire jamais. Elle te proposa d’aller vous promener. « Pourquoi pas, ça va nous dégourdir un peu les jambes et si jamais on a trop froid, on se réchauffera mutuellement. » En souriant. Buvant le reste de ta boisson chaude. Il était temps d’aller affronter le froid.

Lennon n'était pas le genre à juger les autres. Elle estimait que chacun faisait ses propres choix pour des raisons qu'ils leur étaient propres et elle les respectait. Elle avait grandi dans un milieu ou le jugement et la critique étaient omniprésents et elle l'avait toujours détester. Elle s'était donc promis de ne pas devenir comme eux. Elle faisait plutôt l'effort d'essayer de comprendre, ce qui ne fonctionnait pas toujours mais du moins elle gardait un esprit ouvert et elle serait la dernière personne à juger qui que ce soit. Aussi, elle avait fait sa règle d'or de respecter la vie privée des gens, vivre et laisser vivre ça devrait être acquis, tant que ça ne dérange pas les autres qu'est-ce que ça pouvait bien faire après tout? La présence de June lui faisait toujours du bien. Elle qui tendait souvent à se perdre dans ses pensées, la brune la ramenait à la réalité et n'échouait jamais à la faire rire et sourire. Un vent de fraicheur, voilà ce qu'elle amenait et Lennon l'appréciait énormément. Avec elle, elle ne se posait pas trop de question, elle se contentait d'agir sur le moment ce qui était devenu assez rare. Mais le côté spontané de son amie lui rappelait que parfois, ça ne sert à rien de se poser de questions, qu'il fallait simplement foncer tête première. Lennon releva le regard vers June en arquant légèrement un sourcil. Pesant bien avoir entendu ce qu'elle venait d'entendre ce qui la fit sourire. Elle finit son café et laissa un billet pour payer leur déjeuner, assurant June que ce n'était rien. « Allons-y. » Dit-elle en souriant, suivant la brune vers la sortie. La température était assez fraiche, mais Lennon appréciait de se retrouver à l'extérieur, ce qui faisait franchement du bien. Greenwich était un magnifique quartier pour venir se promener, elle avait toujours adorer s'y retrouver. « Alors, quoi de neuf miss Upper East Side? » La taquina-t-elle en souriant. Elle aurait très bien pu être dans sa situation si elle ne s'était pas décidé à tout plaquer pour s'installer à Brooklyn pour étudier et surtout sortir de chez elle, ses parents et elle, ça n'avait jamais fait bon ménage.

Citation :

Brooklyn devient presque aussi chaud que Manhattan. Alors que la starlette Stella semble avoir de l'espoir avec son étoile filante, Lennon elle construit son triangle amoureux. Vanderbilt a l'air interessée ...  

Après avoir fini ton cappuccino, vous allez affronter le froid de New-York. C’était peut-être la seule chose que tu détestais : le froid. A moins quand c’était pour te réchauffer avec une certaine personne. Mais en temps normal, tu n’aimais pas réellement. Tu te demandais si Gossip Girl allait parler de toi. Elle ne faisait que cela de sa vie s’occuper des autres. Elle ne devait pas avoir une vie passionnante. Mais t’essayais de tant foutre. De toute manière, chaque personne aime parler sur les autres, c’est inné. Par moment t’enviais certaine personne. Même si tu vivais le plus souvent du jour au jour. Prévoir, ce n’était pas dans tes habitudes. Tu avais surtout ce besoin constant de voir du monde, tu pouvais débarquer chez Lennon, lorsque tu t’ennuyais. Elle était ton amie. Bien évidemment, tu aurais aimé plus. Au moins, passé une nuit en sa compagnie. Mais elle était amoureuse de son ex petite amie. Et tu avais un cœur. Et celui-ci te disait de ne jamais rien tenter. De ne pas lui faire mal. De ne pas faire comme Alexis. Et ne pas la détruire. Tout ce que tu touchais, tout ce que tu faisais, tu le détruisais. Tu étais maudite. Le mauvais canard. Une vie si passionnante, au vue de ma nouvelle notoriété, si tu vois ce que je veux dire. Et toi alors miss Brooklyn ? Vous continuez à marcher. Tout en devenant réellement gelée par ce vent qui venait à peine de se lever. Fichu New-York et son temps hivernale.  

Lennon n’avait pas  envie de se prendre la tête. Elle avait simplement envie de profiter de la journée, profiter de la ville et de la compagnie de son amie. Elle n’avait rien en tête de particulier, elle était simplement soulagée de prendre du temps, d’avoir une pause de tout le reste. Elle avait besoin de se changer les idées. Une marche lui ferait le plus grand bien. C’était tout ce qu’elle souhaitait, changer d’air. Mais malgré où elle se trouvait, des souvenirs de sa vie quelques mois auparavant lui revenait. Des moments passés avec cette petite brune qu’elle n’arrivait toujours pas à oublier, malgré tous ses efforts. Elle n’était pas le genre de personne a parler de ses problèmes et elle appréciait que sa vie privée soit respectée, bien qu’elle avait l’impression qu’être accompagnée de June mettrait sans doute de l’attention sur elle, la blonde s’efforçait de ne pas trop s’en préoccuper. Il n’y avait jamais eu quoi que ce soit d’ambiguë entre elles et Lennon voyait mal comment la situation pourrait changer. Elle avait besoin de stabilité, les derniers mois avaient été éprouvants et elle n’arrivait plus à gérer d’autres revirements, si ce n’était probablement avec son ex copine. La petite blonde hocha la tête, un petit sourire aux lèvres aux paroles de son amie, bien entendu elle savait de quoi elle parlait. « Rien de bien exceptionnel, c’est la routine. » Dit-elle simplement. Le vent soufflait de plus en plus fort, la faisant frissonner, mais elle tenta de l’ignorer, tout en continuant de marcher aux côtés de June.