(I was a king under your control)

~ Orientation Sexuelle : depuis toujours, le jeune homme n'a connu que les bras des femmes et, s'il s'est toujours demandé à quoi pourrait ressembler une relation avec une personne de son sexe, les choses ne se sont jamais arrêtées qu'à des scénarios imaginaires. Ainsi, Alec pourra se définir comme hétérosexuel. ~ Nombre d'enfants : s'il désire être un jour père, Jenkins ferait aujourd'hui un piètre patriarche. Mieux vaut attendre quelques années, avoir passé une bague autour d'une doigt de la femme de ses rêves avant de songer à des idées de famille. ~ Signe Astrologique : né début janvier, le jeune homme est donc capricorne. ~ Traits de caractères : frivole, amusant, intelligent, moqueur, rusé, borné, beau parleur, impatient, curieux, loyal, oisif, créatif. ~ J'aime : les chats, la nourriture asiatique, New York, les voitures de course, le soleil, le monde de la politique, les soirées tranquilles entre potes. ~ J'aime pas : les jours de pluie, les motos, les desserts, ses petits cousins, le Montana -ne lui demandez pas pourquoi-, le manque de goût, les personnes qui hurlent plus qu'elles ne parlent. ~ Groupe : tango.

somewhere only we know
Jenkins est un nom qui fera se froncer certains sourcils dans la colère, la rancœur, la jalousie ; et portera un léger sourire aux lèvres des autres. Ce nom, chaque américain l'aura prononcé au moins une fois dans sa vie, l'aura vu défiler sur les écrans de télévision, lu sur les gros titres des journaux en se baladant près des kiosques, ou l'aura scandé en cœur lors des campagnes électorales. Jenkins restera gravé comme le nom du vice-président lors du premier mandat d'Obama quand, ayant fait de la politique le blason familial, le père d'Alec entra à la maison blanche. □ élevé dans une famille aux fortes motivations politiques, il semblait normal que les enfants soient touchés par ces aspirations. Ainsi, les trois enfants Jenkins ont chacun trouvé leur voix dans les rangs démocrates, officiant à divers postes. Après avoir étudié pendant quelques années sur les bancs de l'université de Yale, Alec s'est trouvé une place de chargé de communication dans les couloirs de la mairie de New York. Une place trouvée grâce à l'influence de son père mais à laquelle il semble s'adapter avec brio. □ Alec, s'il se dit avoir les pieds sur terre, est pourtant bien superficiel. En effet, le jeune homme se laisse aisément influencer par les vagues de la mode. Du dernier portable au nouveau style vestimentaire, le cadet Jenkins a toujours été à la pointe des dernières tendances. □ c'est un accroc à son portable. On ne le verra sûrement jamais sans son iphone bien coincé entre ses doigts, les yeux parcourant les dernières informations, répondant à un message d'un de ses amis. S'il répondra qu'il s'agit d'un outils essentiel pour son travail, il l'utilise aussi énormément hors de ses horaires de bureau. □ susceptible, Alec répondra aux attaques par la moquerie, par le sarcasme, et gardera l'affront en tête un long moment. Inutile de lui demander pardon, votre nom figure au marqueur rouge dans son cœur et lui fera à chaque fois grincer les dents. □ on ne lui connait pas véritablement de grandes relations amoureuse. S'il resta deux années aux côtés de la même jeune femme, Alec est le genre d'homme à se satisfaire de son célibat, lui permettant d'enchaîner les aventures sans grandes conséquences. N'appartenant pourtant pas à la race des connards sans cœur, Alec est toujours très clair sur ses intentions et ne se sauvera pas à l'anglaise une fois le soleil levé. □ fumeur depuis ses années d'université, il ne fait pas parti de l'équipe des deux paquets par jour et se contentera de quelques cigarettes durant ses pauses de bureau, quand il est en soirée, ou quand, chez lui, il se lance dans des nuits blanches de travail. □ si les Jenkins bougèrent beaucoup d'états en états pour suivre les nombreux déplacement professionnels de son père, le cœur d'Alec restera toujours au même tempo que celui des rues encombrées de New-York, ville qui vit naître sa mère. □ grosse erreur de soirée, quand l'alcool avait pris possession de son bon sens, Alec s'est fait tatouer le prénom de sa petite amie sur l'intérieur du bras. Quand ses parents découvrirent le tatouage, la honte du jeune homme alors sobre doubla devant la colère qu'il vit s'abattre sur son crâne douloureux. Tatouage brûlé en institut, il en garde pourtant une fine cicatrice -sa blessure de guerre, dit-il-. □ plus chats que chiens, Alec vit dans un grand loft avec son chat siamois, une adorable boule de poils portant le nom de Jefferson.

Décris moi ta journée idéale. : aussi étonnant que cela puisse paraître, la journée idéale d'Alec inclue quelques heures passées dans les bureaux de la mairie -adorant son boulot et ayant besoin de son "bon stress"-. elle se terminerait sûrement sur le canapé d'une boite. Tes secrets ont il été dévoilés ? : les secrets d'Alec sont encore bien cachés et le jeune homme ne semble pas s'inquiéter de gossip girl, se pensant bien entendu au dessus de tout ça. Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? : usant du politiquement correct, le jeune homme vous répondra que l'un est sa maison, et l'autre une annexe. Qui est Gossip Girl ? : une personne frustrée. voilà la réponse que donnerait Alec. Pour lui, Gossip Girl est forcément une demoiselle, une outsider qui tente de se venger du monde.

all about that bass

Sortant du grand salon, il allongea le pas dans les couloirs de la demeure familiale. Perdu dans ses pensées, il sursauta quand une main attrapa son bras, le pressa doucement pour capter son attention. Refoulant un cris de surprise en découvrant les traits de son frère aîné, Alec dégagea pourtant son bras et arqua un sourcil de surprise. un problème ? Oliver réduisit la distance d'un pas, plaçant ses lèvres près de l'oreille de son frère qui, déjà, laissa entendre le début d'un soupir. laisse la un peu tranquille. un sourire aigre se dessina sur les lèvres du brun qui lança un regard moqueur à son frère. pour quel motif ? Oliver serra sa mâchoire, on pouvait voir les muscles se contracter. c'est ta sœur. sa sœur ? Il aurait pu éclater de rire, combler l'infime silence qui s'installa par son simple mépris. elle n'est pas ma sœur. Son nom, elle ne le doit qu'à une mère bien inspirée de l'avoir laissée devant une église plutôt qu'une autre. Oliver recula d'un pas, serrant le poing. Non, Liv n'était pas sa sœur. Liv ne partageait pas son sang, Liv n'avait pas les yeux de sa mère, n'avait pas la douceur de sa voix, ni la fierté qui dansait comme une flamme dans les iris de son père, la force de lion qu'il cachait derrière ses sourires vainqueurs. Elle n'était qu'un chat abandonné qu'il avait pris en pitié, ramené à la maison et nommé sa fille. Ainsi, les coeurs des femmes seraient émus, ainsi l'américain penserait voir là le tableau d'une famille généreuse, aimante, ouverte. Une mascarade. Il aurait pu s'en moquer, la prendre pour ce qu'elle était, une simple pièce rapportée ; mais pourtant, dès que ses yeux se posaient sur celle que l'on voulait faire passer pour sa petite sœur, son cœur se serrait dans la colère, et son ventre dans l'angoisse. Pourquoi elle, se demandait-il. Pourquoi faisait-elle mieux que lui, brillait-elle plus fort aux yeux de son père quand lui, son propre fils, se retrouvait piégé dans l'ombre d'une orpheline. Elle était sa préférée, celle qu'il couvrait d'attentions depuis qu'il l'avait recueillie. si tu as terminé maintenant, je te prierais de m'excuser. lança Alec d'une voix où se mêlait l'amertume et l'amusement.



écoute, je sais que tu ne l'aimes pas vraiment, commença-t-il, ignorant superbement le sourire jaune qui étira les lèvres de son meilleur ami. mais j'aimerais que tu fasses ça pour moi. C'était donc pour cela qu'il lui avait donné rendez-vous. Pour cela, également, qu'il s'était montré si intéressé par ses histoires de bureaux, avait pris des nouvelles de son père, de sa mère, et même de cette vieille tante qu'il avait un jour rencontré lors de leur dernière année de lycée. Il le brossait dans le sens du poil, cherchait à apaiser les humeurs de son ami pour qu'il finisse par lui dire oui. Et, peut-être, cela marchait-il car s'il aurait répondu d'un non sec à toute question posée à brûle pourpoint, Alec n'avait pour le moment mis aucun point aussi final que négatif à sa demande. Peter, jouant avec le fond d'alcool encore présent dans son verre, lui jeta un coup d'œil à la dérobée, cherchant à masquer l'amusement dansant dans ses pupilles. Il le connaissait par cœur -ou du moins pensait-il savoir ce qui se tramait dans la tête du brun-, et savait déjà que la victoire serait sienne. tu comptes vraiment te marier.. lança Alec d'un ton las, levant les yeux au ciel. Si sa phrase n'attendait aucune réponse, Peter hocha doucement du chef. je l'aime, Alec. moi aussi, aurait-il voulu répondre. Moi aussi, je l'aime. Comme un dingue depuis que tu me l'as présentée, comme un dingue depuis que ses yeux se sont posés sur moi et que son rire a éclaté. La loyauté, ou la lâcheté, noya pourtant les mots dans le fond de sa gorge et Alec se retrouva à pousser un long soupir. Il attrapa la cigarette posée sur le cendrier, la coinça entre ses lèvres et en tira une longue bouffée. c'est bon, je serai ton témoin. répondit-il enfin en soufflant la fumée grisâtre qui, rapidement, se perdit dans le ciel de New-York.