you better work bitch (jules)

~ Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle. ~ Nombre d'enfants : 0. ~ Signe Astrologique : Bélier. ~ Traits de caractères : Généreuse, perfectionniste, manipulatrice, amusante, travailleuse, joviale, têtue, sociable, jalouse. ~ J'aime : écouter la pluie tomber sur les fenêtres, le chocolat chaud ainsi que le thé, lire un bon livre, l'hiver, le printemps et l'automne mais surtout pas l'été, la glace à la menthe, son téléphone, sa famille même si parfois ils sont un peu trop présent. ~ J'aime pas : les araignées, les orages, les petits pois, les gens qui ne répondent pas à vos sms alors qu'ils les ont lus, le mensonge, Joan. ~ Groupe : Tango.

somewhere only we know
jules ne montre jamais ses réels sentiments et préfère passer pour une peste + elle est passionnée par ce qu'elle fait et par conséquence a tendance à être un peu autoritaire lors des réunions chez Ralph Lauren + elle adore le shopping et les fringues en général + elle est très généreuse et loyale envers ses ami(e)s + elle est accro à son portable +  elle passe son temps dans les soirées upper à s'amuser et a parfois trop boire + elle a peur des orages et du noir + elle est très indépendante.

Décris moi ta journée idéale. : Un verre de jus d'orange, des céréales et direction le travail. Je passe mon temps là bas. C'est pour ça que la marque Ralph Lauren continue de vivre aussi bien. Mon grand-père serait fier de moi. Et il est hors de question que je le déçoive.
Tes secrets ont il été dévoilés ? : Non pas encore. Je n'en ai pas beaucoup, mais je préférerais que cela reste du domaine du privé. Ma carrière pourrait s'en trouver totalement bousculée.
Quelle est la différence entre l'Upper East Side et Brooklyn ? : Sérieusement ? Il suffit de vous promener du côté de Brooklyn vous verrez qu'on a pas du tout la même assurance, la même classe, la même démarche... Bref nous sommes opposés. Ils ne connaissent pas les bonnes choses de la vie, même si certains finissent par atterrir chez nous...
Qui est Gossip Girl ? : L'ennemi public numéro un. Toujours là à publier un scandale sur l'une de mes amies. Parfois elle s'intéresse même à des gens de Brooklyn. Personnellement si je trouve de qu'il s'agit je la détruis. Oui parce que c'est une fille non ?

all about that bass
« Jules c’est la catastrophe ! » La jeune femme leva la tête de son dossier en ajustant ses lunettes de vue. Son assistante, Pénélope, avait la fâcheuse tendance à s’inquiéter de tout et de rien. Sa phrase préférée était probablement celle-là. Une fois par jour, l’héritière de la marque de vêtement Ralph Lauren devait gérer une « catastrophe ». Avec le temps elle avait appris que Pénélope n’avait aucune notion d’échelle de gravité et s’en faisait très rarement. Calme, minutieuse et extrêmement perfectionniste, il n’était jamais arrivée à la jolie blonde de se retrouver dans une situation qu’elle ne pouvait gérer. « Un concurrent ! Et un bon ! Un que tu détestes même ! » Jules fronça les sourcils. Un concurrent ? Dans son secteur ? Impossible, ils étaient leader depuis des années. Elle n’avait jamais connu une marque qui lui donnait du fil à retordre. Silencieuse, elle invita Pénélope à continuer. « Joan ! Il débarque avec sa marque pourrie et il s’implante comme un roi. Les ventes décollent pour lui et chez nous ça a plutôt tendance à ralentir si tu vois ce que je veux dire. Bordel je comprends pourquoi tu le détestes maintenant. » La jeune femme essaya tant bien que mal de rester calme. Joan ? C’était impossible ! Quand il était à St Jude ce n’était qu’un pauvre looser de l’Upper West Side, pas franchement quelqu’un dont on se souvient. Et depuis quand la mode l’intéressait ? Non, Pénélope devait se tromper. « Ne t’en fais pas, je gère la situation. » Jules adressa son plus beau sourire à son assistante. Ce n’était pas le moment d’affoler les troupes et surtout pas Pénélope. « Oh et est-ce que tu peux décaler mon rendez-vous de 10h à la semaine prochaine ? » Ce matin, elle était occupée. Elle allait rendre une petite visite à ce Joan.

Joan Huxton : l’homme à abattre. Hors de question que tout le travail qu’elle fournissait depuis plus de cinq ans s’évanouisse sous prétexte qu’un garçon qu’elle détestait au lycée lance sa propre marque. Et qu’avait-elle de si bien pour concurrencer la sienne ? La meilleure façon de le découvrir était encore de rendre une petite visite à son patron. Un rendez-vous pris sous un pseudonyme et elle faisait sa grande entrée dans le bureau du jeune homme. « Dis donc Huxton, t’en as fait du chemin depuis St Jude. Tu te lances dans la mode mais tu n’as toujours aucun style visiblement… » Le fauteuil se tourna pour laisser apparaitre un jeune homme aussi blond qu'elle, les yeux bleus et avec un charisme déstabilisant. Aucun doute qu'il avait bien changé. Il était... beaucoup plus séduisant dirons nous. Un sourire narquois sur le visage, il se leva pour s'approcher de Jules. « Papa te laisse gérer la société de ton grand-père sans aucun diplôme ? Il me semblait qu'il ne suffisait pas d'être jolie pour faire tourner une société. » Il marqua une pause avant de reprendre. « Suis-je bête les ventes ralentissent depuis mon arrivée non ? »  Elle leva les yeux au ciel exaspérée. « Profite de ton succès éphémère Huxton, parce que je vais te détruire. Peut importe la manière. Retiens bien ça ! » Jules tourna les talons le coeur battant. Il ne lui volerait pas sa place de leader sur le marché. Mais était-ce pour cela qu'elle avait que son coeur s'était emballé ou était-ce parce qu'il était devenu totalement son genre ?